La théorie psychanalytique du transfert en thérapie

Psychologista
10 Oct, 2023
Le transfert est le terme psychologique qui désigne le fait de projeter ses sentiments, basés sur des expériences passées, sur quelqu’un d’autre dans le présent.

En thérapie, cette réorientation des sentiments se réfère aux cas où le client transfère sur le thérapeute des émotions basées sur des interactions antérieures avec des figures de sa vie (Cooper, 1987).

Par exemple, un client peut commencer à considérer son thérapeute comme une figure parentale et manifester des sentiments/comportements similaires à ceux que l’on observe dans une relation enfant-parent.

De tels processus sont inconscients par nature (Ferenczi, S., Ferenczi, S., & Jones, 1990) et exigent du thérapeute qu’il identifie le moment où ils se produisent et qu’il s’en serve délicatement pour guider le client dans son cheminement thérapeutique.

Psychologist listening to a client in therapy

L’inverse peut également se produire, ce que l’on appelle le contre-transfert. Il s’agit de situations dans lesquelles le thérapeute transfère sur le client des émotions basées sur ses expériences passées.

Ce phénomène peut fortement perturber les progrès du client et doit être immédiatement pris en compte par le thérapeute afin d’atténuer la situation et d’éviter toute escalade (Loewald, 1986).

Le transfert fait partie de l’école de pensée psychanalytique développée par Sigmund Freud dans les années 1890 (Makari, 1992).

Dans ses écrits, il a discuté de plusieurs formes différentes sous lesquelles il peut se manifester, et cette théorie fait encore l’objet de discussions et de recherches aujourd’hui.

Le transfert en dehors de la thérapie

Le transfert n’est pas l’apanage des environnements thérapeutiques, il peut aussi se manifester dans nos relations quotidiennes. Un exemple de ce type de transfert peut être observé dans les relations amicales, lorsqu’une personne commence à identifier des modèles de comportement maternel (positifs ou négatifs) chez une amie.

Au cours des interactions avec cette amie, elle peut inconsciemment se rappeler ses propres expériences maternelles, ce qui l’amène à transférer les émotions liées à cette ancienne relation sur son amie actuelle.

Ces projections peuvent être le catalyseur de ruptures et d’attachements malsains dans l’amitié si le transfert n’est pas identifié et traité.

Quelle est la théorie du transfert de Freud ?

Image of Sigmund Freud

Pour Freud, le transfert commence dès la naissance avec la figure maternelle et la relation mère-enfant.

Ce lien joue un rôle central, puisqu’il s’agit de la première personne avec laquelle l’individu est entré en contact. Selon lui, lorsque nous sommes jeunes, nous ne pouvons pas faire la différence entre la « mère » et nous, et nous fusionnons donc les deux identités.

En grandissant et en commençant à comprendre le monde, nous prenons conscience de nous-mêmes et commençons à différencier la « mère » comme quelque chose de distinct et d' »autre » que nous (Klein, 1952).

Quel est le lien entre la théorie du transfert de Freud et la psychanalyse ?

La théorie du transfert de Freud est un concept clé dans le domaine de la psychanalyse, décrivant la projection d’émotions passées, positives ou négatives, sur quelqu’un d’autre aujourd’hui (Freud, 1920).

Pendant la psychanalyse, le transfert du patient vers le thérapeute prend une forme similaire à celle de la relation maternelle. Il régresse à son expérience fœtale de traversée du monde en solitaire et d’incapacité à se différencier de « l’autre », en l’occurrence le thérapeute.

C’est ce qu’on appelle le « transfert narcissique » Tout au long du parcours thérapeutique, ils développent un « transfert d’objet », dans lequel ils commencent à reconnaître le thérapeute comme un « autre » et une identité distincte (River, 2018).

Freud affirme que le transfert est une composante nécessaire de la psychanalyse. Grâce aux conseils thérapeutiques, un patient peut commencer à faire passer ses expériences et souvenirs passés de son inconscient au niveau conscient.

Grâce aux discussions, il peut reconnaître et comprendre ce qui se passe lorsqu’il transfère et, en fin de compte, commencer à briser les cycles de transfert répétitifs inconscients (Freud, 1920).

La résistance et le déni ne sont pas rares. De nombreux patients peuvent être réticents à admettre des émotions négatives à l’égard de figures antérieures de leur vie, mais continuent à transférer ces émotions négatives sur le thérapeute.

La prudence est de mise, car le fait de mentionner ouvertement que leur manifestation négative d’émotions est due au transfert en relation avec l’événement « x » peut conduire à l’effondrement de la relation thérapeutique (Freud, 1953).

Comment identifier le transfert en thérapie ?

Le transfert est identifié en thérapie par la pratique/l’expérience, la supervision régulière et l’établissement d’un lien thérapeutique fort avec le client.

Il faut souvent plusieurs séances avant que le transfert ne commence à se manifester, il est donc primordial de maintenir de bonnes relations interpersonnelles avec le client (Silberschatz, Fretter & Curtis, 1986).

En cas de transfert, le thérapeute doit identifier la réaction du client et sa source d’origine. Il peut alors mieux discerner si les émotions exprimées peuvent être largement attribuées à la séance, par exemple si le client se sent triste lorsqu’il parle d’une expérience traumatisante.

En revanche, si les réactions exprimées ne correspondent pas au niveau de la conversation, il se peut que le client revienne inconsciemment aux liens qu’il entretenait avec d’anciennes figures et qu’il réagisse instinctivement en transférant des émotions passées.

Exemple de transfert basé sur des réactions non concordantes :

Le thérapeute explique quelque chose à un client en utilisant un ton de voix particulier qui rappelle au client la façon dont son père lui parlait, avec lequel il n’avait pas de bonnes relations.

Le client, à son tour, devient plus abrupt et aggravé, ce qui ne correspond pas au contexte du moment présent.

Le thérapeute doit en tenir compte et, par le biais de discussions thérapeutiques, la source d’origine (dans ce cas, une mauvaise relation paternelle) peut être découverte.

Types de transfert

Les trois principaux types de transfert généralement évoqués sont le transfert positif, le transfert négatif et le transfert érotique ou sexuel (Freud, 1958 ; Klein, 1952).

Il est également possible d’avoir un transfert maternel ou paternel. Il est important de noter que tous ces types de transfert peuvent également se manifester sous forme de contre-transfert, le thérapeute étant celui qui transfère ses sentiments sur le client.

Transfert positif

On parle de transfert positif lorsqu’un client réoriente vers le thérapeute des sentiments positifs fondés sur ses expériences passées. Par exemple, l’amour, l’affection, l’idéalisation, l’attachement, etc.

Le transfert positif peut être bénéfique au parcours thérapeutique de certains clients, car ils peuvent commencer à considérer leur thérapeute comme bienveillant, attentif, empathique et sage. En retour, cela peut renforcer le lien entre le client et le thérapeute, créer un environnement positif et sûr permettant au client d’exprimer ses émotions et ses pensées et, en fin de compte, l’aider à progresser dans sa thérapie.

Exemple : Un client a eu une relation chaleureuse et affectueuse avec une figure féminine de sa vie, par exemple sa mère. Il transfère ensuite ces sentiments d’attention et de confiance à sa thérapeute, ce qui permet des séances plus ouvertes, plus honnêtes et plus productives.

Transfert négatif

On parle de transfert négatif lorsqu’un client réoriente ses sentiments négatifs, basés sur ses expériences passées, vers le thérapeute. Par exemple, la peur, la colère, le dédain, la déception, etc.

Cette forme de transfert peut encore être bénéfique pendant les séances de thérapie. Le thérapeute peut présenter ces transferts comme des sujets de discussion pour que le client y réfléchisse, étudie sa réaction émotionnelle et s’efforce de surmonter ses expériences négatives passées.

Exemple : Un client a subi des traumatismes ou des abus de la part de ses parents et commence à transférer ses émotions passées de colère, de méfiance et de négligence à son thérapeute. Les anciennes figures d’autorité dans leur vie (dans ce cas, leurs parents), au lieu d’offrir protection et soins, ont fait preuve de négligence et de maltraitance.

Le thérapeute est maintenant la figure d’autorité en raison de la dynamique de pouvoir, de sorte que le client manifeste les mêmes émotions négatives que celles qu’il éprouvait à l’égard des figures d’autorité précédentes.

Transfert sexualisé

On parle de transfert sexualisé lorsqu’un client commence à développer des sentiments romantiques ou sexuels à l’égard de son thérapeute. Par exemple, l’excitation sexuelle, l’intimité, le romantisme, la sensualité, l’adoration, etc.

Le thérapeute peut s’en servir pour orienter les discussions et aider le client à découvrir les expériences passées sous-jacentes à l’origine de ces sentiments. Il incombe au thérapeute de veiller au maintien d’une relation professionnelle et de fournir des conseils (Jenks & Oka, 2021).

Si le transfert sexuel d’un client ne permet plus de progresser sur le plan thérapeutique, un changement de thérapeute peut s’avérer nécessaire.

Exemple : Un client éprouve un sentiment de connexion/intimité avec son thérapeute qui se transforme en sentiments romantiques. Cela peut résulter de la nature de la thérapie, où des sujets très émotionnels sont abordés, de sorte qu’il peut être facile de confondre des sentiments surchargés avec des sentiments plus érotiques.

Transfert maternel

On parle de transfert maternel lorsqu’un client commence inconsciemment à considérer son thérapeute comme une figure maternelle et développe des émotions qui s’apparentent aux relations mère-enfant.

Ces sentiments, en fonction de l’expérience du client avec sa mère, peuvent être de nature positive ou négative. Par exemple, l’amour, l’éducation, la chaleur et l’acceptation, ou la méfiance, la colère, la frustration et le harcèlement, respectivement.

Le thérapeute est souvent idéalisé en tant que figure maternelle, ce qui peut offrir un certain avantage thérapeutique en accélérant la progression du client, en particulier si ses expériences passées découlent d’une relation positive.

Cette forme de transfert peut également se manifester sous la forme d’un transfert érotique maternel (TEM), ce qui conduit souvent les clients à éprouver de la honte ou à craindre d’être humiliés pour avoir éprouvé de tels sentiments. (Wrye & Welles, 1989).

Le thérapeute doit agir avec sensibilité et guider doucement ses clients dans leurs projections émotionnelles inconscientes.

En aidant à identifier tout besoin antérieur non satisfait, un chevauchement peut souvent être découvert, d’où la combinaison de deux types de transferts, maternel et érotique, ensemble.

Le transfert paternel

On parle de transfert paternel lorsqu’un client commence inconsciemment à considérer son thérapeute comme une figure paternelle et développe des émotions similaires à celles de la relation père-enfant.

Ces sentiments, en fonction de la relation du client avec son père, peuvent être de nature positive ou négative. Par exemple, l’amour, la sagesse, les conseils et la protection, ou la méfiance, la peur, le jugement et la colère, respectivement.

Le thérapeute est souvent idéalisé en tant que figure paternelle, ce qui peut avoir un effet thérapeutique bénéfique en accélérant la progression du client, en particulier si ses expériences passées découlent d’une relation positive.

Cette forme de transfert peut également se manifester sous la forme d’un transfert érotique paternel (TEP), ce qui nécessite un travail de la part du thérapeute pour guider le client à travers ces projections émotionnelles inconscientes (Diamond, 1993).

Il est important de veiller à ce que le client se sente soutenu, compris et rassuré sur la normalité et la validité de ses émotions.

En aidant à identifier les besoins antérieurs non satisfaits, il est possible de découvrir un chevauchement qui a conduit à la combinaison de deux types de transferts (dans ce cas, paternel et érotique).

Comment gérer le transfert

Si vous faites l’expérience du transfert au cours de vos séances de thérapie, il est tout d’abord important de souligner qu’il s’agit d’un phénomène tout à fait normal. Si ce concept est si bien documenté, c’est en partie parce qu’il s’agit d’un phénomène courant observé dans tous les pays et pour tous les diagnostics de santé mentale.

Il est essentiel d’être ouvert avec votre thérapeute, car il peut vous aider à faire remonter à la surface d’anciens schémas comportementaux inconscients, à y réfléchir et à discuter de vieilles blessures émotionnelles.

Ce faisant, vous pouvez accélérer votre parcours thérapeutique et observer une amélioration non seulement de votre relation professionnelle avec votre thérapeute, mais aussi de vos relations interpersonnelles avec vos amis, votre famille et vos proches.

Comment gérer le transfert en tant que thérapeute ?

En ce qui concerne la manière dont un thérapeute doit gérer le transfert de son client, Freud a fait plusieurs suggestions (Freud, 1914).

Tout d’abord, il est impératif qu’aucune action du thérapeute ne contribue à l’émotivité exprimée par le patient. Ainsi, que les sentiments soient positifs ou négatifs, ils ne doivent pas provenir de la relation thérapeutique.

Il est donc important que le thérapeute précise que l’expérience émotionnelle du client ne s’applique pas au thérapeute.

Ensuite, une fois cette base établie, le thérapeute peut commencer à expliquer l’idée de transfert et son fondement dans les relations antérieures.

Ce faisant, le patient peut commencer à entrer dans un état de « libre association », au cours duquel il commence à reconnaître son transfert et à remarquer tout comportement ou schéma répétitif.

Enfin, il peut travailler avec le thérapeute pour faire passer les souvenirs inconscients au niveau conscient et en tirer une nouvelle signification (Kris, 1990).

Que disait Jung à propos du transfert ?

Les croyances de Jung sur le transfert s’articulent autour des idées d’un espace thérapeutique protégé appelé « Temenos » et de la projection inconsciente d’archétypes basés sur les expériences relationnelles passées d’un client.

Ce « Temenos » est un espace symbolique créé pour s’assurer que le client et le thérapeute sont protégés lorsqu’ils traitent de questions inconscientes, de sorte que les deux parties ne sont ni trop éloignées ni trop proches pour violer les limites thérapeutiques (Abramovitch, 2002).

En ce qui concerne les archétypes, Jung a conseillé aux thérapeutes de faire preuve d’empathie et de veiller à bien différencier l’archétype projeté de la relation réelle entre le client et le thérapeute (Jung, 2014).

Enfin, dans l’analyse jungienne, l’exécution du travail psychanalytique est une tâche fatiguante sur le plan cognitif et mental en raison de la nature de la navigation dans l’inconscient en collaboration avec le patient.

C’est pourquoi Jung a suggéré qu’avant de devenir analyste pour cette modalité thérapeutique, il est important qu’une personne subisse d’abord une telle analyse pour se développer et travailler sur les expériences qui restent submergées dans son inconscient (Knox, 2003).

En retour, cela minimisera la probabilité de mal gérer leurs propres déductions inconscientes et d’interagir négativement avec les projections inconscientes des clients (Jung, 2013).

Quelle est la différence entre les points de vue de Jung et de Freud sur le transfert ?

Les idées de Jung sur le transfert diffèrent de celles de Freud dans la façon dont il explique et comprend ce concept.

Jung avait une vision plus égalitaire et collaborative du transfert, se concentrant sur la relation mutuelle entre le client et le thérapeute (Jung, 2013), les deux étant deux entités séparées dès le début qui, avec le temps, construisent une connexion forte et un sentiment de libido de parenté (Jung, 2014).

Pour Freud, l’accent était mis sur la neutralité et sur le fait que le thérapeute était un vase vide dans lequel le patient pouvait transférer ses émotions. Le client et le thérapeute sont unis en une seule identité jusqu’à ce que le patient commence à reconnaître le thérapeute comme distinct.

La différence entre l’idée de collaboration et l’idée de singularité de Jung et de Freud se retrouve également dans la manière dont ils menaient leurs séances de thérapie.

Jung s’asseyait en face de ses patients et veillait à ce qu’ils puissent se voir, tandis que Freud restait largement hors de vue de ses clients, qui étaient allongés sur un canapé.

Questions fréquemment posées

Le déplacement et le transfert sont-ils la même chose ?

Le déplacement et le transfert, bien que partageant tous deux une cause émotionnelle sous-jacente basée sur les expériences de la vie, ne sont pas la même chose.

Le transfert est la projection réorientée de sentiments passés sur quelqu’un de nouveau aujourd’hui qui ne les partage pas.

Le déplacement est un mécanisme d’autodéfense par lequel une personne redirige ses débordements négatifs sur quelqu’un (généralement une cible plus faible) parce qu’elle est incapable de le faire pour la véritable personne qui en est la cause (Neubauer, 1994).

Un exemple de déplacement est le fait d’être en colère contre ses parents, d’être incapable de diriger cette colère vers eux et de se défouler sur son jeune frère ou sa jeune sœur à la place.

Le transfert est-il toujours inconscient ?

Par définition, le transfert est inconscient, la personne projetant ses sentiments sans le savoir.

Cependant, au cours de la thérapie, lorsque le transfert a été identifié par le thérapeute et qu’il a fait l’objet d’un point de discussion convenu, on peut affirmer que le client développe un certain niveau de conscience autour de sa projection émotionnelle.

Par conséquent, le transfert peut commencer à passer de l’inconscient au conscient, le client commençant à reconnaître quand il s’y engage.

Ainsi, alors que le transfert commence dans le domaine de l’inconscience, il peut devenir une partie de notre conscience.

Quelle est la différence entre le transfert et la projection ?

Le transfert et la projection partagent le même principe sous-jacent qui consiste à attribuer des sentiments à quelqu’un qui ne les reflète pas en retour.

Cependant, alors que dans le cas du transfert, vous redirigez les émotions de vos expériences passées vers quelqu’un d’autre, dans le cas de la projection, vous dirigez les émotions et traduisez les comportements vers la personne pour laquelle vous éprouvez ces sentiments (Grant, J., & Crawley, 2002).

Par exemple, vous pouvez développer des sentiments romantiques pour quelqu’un ; en projetant, vous commencez à identifier ce que vous croyez être des signes que cette personne partage également ces sentiments romantiques, alors qu’en réalité, ce n’est pas le cas.

Le transfert est-il mauvais en thérapie ?

Le transfert est un phénomène tout à fait normal que connaissent de nombreux clients et ne doit pas être considéré comme mauvais en soi dans le cadre d’une thérapie.

Les clients doivent se sentir à l’aise pour aborder ces sujets et ces expressions émotionnelles avec leur thérapeute, qui, à son tour, doit répondre avec douceur et gentillesse.

Travailler avec le transfert d’un client peut aider à découvrir les projections inconscientes de ce dernier, ce qui peut faciliter la progression du voyage thérapeutique.

Cependant, si le client n’est pas prêt pour de telles discussions, des failles peuvent apparaître dans la relation thérapeutique, ce qui empêche la progression du bien-être général.

Dans ce cas, on peut donc affirmer que le transfert peut avoir un effet négatif sur les séances de thérapie d’un client.

Comment le transfert peut-il aider le client à progresser ?

Le transfert peut être bénéfique pour les progrès d’un client en thérapie, car il permet d’explorer et de travailler sur des questions non résolues issues de relations antérieures.

En revivant et en comprenant ces sentiments dans le cadre de la relation thérapeutique, les clients peuvent mieux comprendre leurs schémas émotionnels, développer des modes de relation plus sains et, en fin de compte, envisager des changements positifs dans leur vie.

Le transfert permet au client de mieux comprendre et d’aborder son passé, ce qui conduit à un développement personnel et à une amélioration du bien-être psychologique.

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