Qu’est-ce que la psychologie anormale ? Définition et exemples

Psychologista
21 Jan, 2024

La psychologie anormale est une branche de la psychologie qui étudie, diagnostique et traite les modèles inhabituels de comportement, d’émotions et de pensées qui pourraient signifier un trouble mental.

La psychologie anormale étudie les personnes qui sont « anormales » ou « atypiques » par rapport aux membres d’une société donnée.

Rappelons que le terme « anormal » dans ce contexte n’implique pas nécessairement « négatif » ou « mauvais » Il s’agit d’un terme utilisé pour décrire les comportements et les processus mentaux qui s’écartent de manière significative des normes statistiques ou sociétales.

La recherche en psychologie anormale est essentielle pour comprendre et gérer les problèmes de santé mentale, développer des traitements et promouvoir la sensibilisation à la santé mentale.

Définition de l’anormalité

La définition du mot « anormal » est assez simple, mais son application à la psychologie pose un problème complexe :

Qu’est-ce que la normalité ? La norme de qui ? Pour quel âge ? Pour quelle culture ?

Le concept d’anormalité est imprécis et difficile à définir. Les exemples d’anormalité peuvent revêtir de nombreuses formes et caractéristiques différentes, de sorte que des définitions qui, à première vue, semblent raisonnables, s’avèrent très problématiques.

Il existe plusieurs façons de définir l' »anormal » par opposition à nos idées sur ce qui est « normal »

Fréquence statistique

Selon cette définition de l’anormalité, le trait de caractère, la pensée ou le comportement d’une personne est classé comme anormal s’il est rare ou statistiquement inhabituel.

Avec cette définition, il est nécessaire d’être clair sur la rareté d’un trait ou d’un comportement avant de le classer comme anormal. Par exemple, on peut dire qu’une personne dont le QI est inférieur ou supérieur au niveau moyen de QI dans la société est anormale.

Statistical Infrequency: IQ shown in a normal distribution graph

La force

L’approche statistique permet de définir ce que l’on entend par « normal » dans un contexte statistique. Elle nous aide à fixer des seuils en termes de diagnostic.

Limites

Toutefois, cette définition ne permet pas de faire la distinction entre un comportement souhaitable et un comportement indésirable. Par exemple, l’obésité est statistiquement normale mais n’est pas associée à un comportement sain ou souhaitable. Inversement, un QI élevé est statistiquement anormal mais peut être considéré comme hautement souhaitable.

De nombreux comportements ou caractéristiques rares (par exemple, le fait d’être gaucher) n’ont aucune incidence sur la normalité ou l’anormalité. Certaines caractéristiques sont considérées comme anormales même si elles sont assez fréquentes.

La dépression peut toucher 27% des personnes âgées (NIMH, 2001). Elle est donc courante, mais cela ne signifie pas qu’elle ne pose pas de problème.

La décision de commencer la classification « anormale » est arbitraire. Qui décide de ce qui est statistiquement rare et comment le décide-t-on ? Par exemple, si un QI de 70 est le seuil de référence, comment peut-on justifier qu’une personne ayant un QI de 69 soit anormale et qu’une personne ayant un QI de 70 soit normale ?

Cette définition implique également que les comportements anormaux chez les personnes doivent être rares ou statistiquement inhabituels, ce qui n’est pas le cas.

Au contraire, tout comportement anormal spécifique peut être inhabituel, mais il n’est pas rare que les gens présentent une forme de comportement anormal prolongé à un moment donné de leur vie, et les troubles mentaux tels que la dépression sont très courants d’un point de vue statistique.

Violation des normes sociales

La violation des normes sociales est une définition de l’anormalité selon laquelle la pensée ou le comportement d’une personne est considéré comme anormal s’il viole les règles (non écrites) de ce qui est attendu ou acceptable dans un groupe social particulier. Ce comportement peut être incompréhensible pour les autres ou les mettre mal à l’aise ou les menacer.

Chaque culture possède certaines normes de comportement acceptable ou normes socialement acceptables.

Les normes sont les façons attendues de se comporter dans une société selon la majorité, et les membres d’une société qui ne pensent pas et ne se comportent pas comme tout le monde enfreignent ces normes et sont souvent définis comme anormaux.

Avec cette définition, il est nécessaire de considérer le degré de violation d’une norme, l’importance de cette norme et la valeur attachée par le groupe social aux différents types de violations, par exemple, la violation est-elle grossière, excentrique, anormale ou criminelle ?

Il existe un certain nombre d’influences sur les normes sociales qui doivent être prises en compte lors de la définition de la norme sociale :

La culture Les normes sociales varient selon les cultures et les sous-cultures. Par exemple, il est courant en Europe du Sud de se tenir beaucoup plus près des étrangers qu’au Royaume-Uni. La hauteur et le volume de la voix, le toucher, la direction du regard et les sujets de discussion acceptables varient d’une culture à l’autre.
Contexte et situation À un moment donné, un type de comportement peut être considéré comme normal, alors qu’à un autre moment, le même comportement peut être anormal, en fonction du contexte et de la situation. Par exemple, porter un costume de poulet dans la rue pour un événement caritatif semblerait normal, mais porter un costume de poulet pour des activités quotidiennes, comme faire ses courses ou aller à l’église, serait anormal d’un point de vue social.
Contexte historique Le temps doit également être pris en compte, car ce qui est considéré comme anormal à un moment donné dans une culture peut être normal à une autre époque, même dans la même culture.Par exemple, il y a cent ans, une grossesse hors mariage était considérée comme un signe de maladie mentale, et certaines femmes étaient placées en institution, alors que ce n’est plus le cas aujourd’hui
L’âge et le sexe Différentes personnes peuvent se comporter de la même manière, et certaines seront normales et d’autres anormales, en fonction de l’âge et du sexe (et parfois d’autres facteurs). Par exemple, un homme portant une robe et des talons hauts peut être considéré comme socialement anormal, car la société ne s’y attend pas, alors que c’est ce que l’on attend des femmes

Avec cette définition, il est nécessaire de prendre en compte les éléments suivants :

  1. Le degré de violation d’une norme,
  2. L’importance de cette norme,
  3. La valeur attachée par le groupe social aux différents types de violations, par exemple, la violation est-elle grossière, excentrique, anormale ou criminelle ?

Les limites

Le problème le plus évident de la définition de l’anormalité à l’aide des normes sociales est qu’il n’y a pas d’accord universel sur les normes sociales
sur les normes sociales.

Les normes sociales sont spécifiques à une culture – elles peuvent différer de manière significative d’une génération à l’autre et entre différents groupes ethniques, régionaux et socio-économiques.

Dans certaines sociétés, comme celle des Zoulous, par exemple, les hallucinations et les cris dans la rue sont considérés comme un comportement normal.

Les normes sociales s’inscrivent également dans le temps et évoluent donc avec le temps. Un comportement qui était autrefois considéré comme anormal peut, avec le temps, devenir acceptable et vice versa.

Par exemple, la conduite en état d’ivresse, autrefois considérée comme acceptable, est aujourd’hui jugée socialement inacceptable, alors que l’homosexualité a fait le chemin inverse.

Jusqu’en 1980, l’homosexualité était considérée comme un trouble psychologique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais elle est aujourd’hui socialement acceptable.

Les normes sociales peuvent également dépendre de la situation ou du contexte dans lequel nous nous trouvons. Est-il normal de manger des parties d’un cadavre ?

En 1972, une équipe de rugby ayant survécu à un accident d’avion dans les Andes enneigées d’Amérique du Sud s’est retrouvée sans nourriture et à des températures inférieures au point de congélation pendant 72 jours. Pour survivre, ils ont mangé les corps de ceux qui étaient morts dans l’accident.

Fonctionnement inadéquat

L’incapacité à fonctionner de manière adéquate est une définition de l’anormalité selon laquelle une personne est considérée comme anormale si elle est incapable de faire face aux exigences de la vie quotidienne ou si elle éprouve une détresse personnelle.

Elle peut être incapable d’adopter les comportements nécessaires à la vie quotidienne, par exemple prendre soin d’elle-même, conserver un emploi, interagir de manière significative avec les autres, se faire comprendre, etc.

Rosenhan & Seligman (1989) suggèrent les caractéristiques suivantes pour définir l’incapacité à fonctionner de manière adéquate :

  • Souffrance
  • Maladaptation (danger pour soi)
  • Vivacité et non-conventionnalité (se démarque)
  • Imprévisibilité et perte de contrôle
  • Irrationalité/Incompréhensibilité
  • Provoque un malaise chez l’observateur
  • Violation des normes morales/sociales

Limites

L’une des limites de cette définition est qu’un comportement apparemment anormal peut en fait être utile, fonctionnel et adaptatif pour l’individu.

Par exemple, une personne souffrant du trouble obsessionnel compulsif du lavage des mains peut trouver que ce comportement la rend joyeuse, heureuse et plus apte à faire face à sa journée.

De nombreuses personnes adoptent des comportements inadaptés, nuisibles ou menaçants pour elles-mêmes, mais nous ne les considérons pas comme anormaux :

  • Sports à adrénaline
  • Fumer, boire de l’alcool
  • Sauter des classes

Écart par rapport à la santé mentale idéale

L’anormalité peut être définie comme un écart par rapport à la santé mentale idéale.

Cela signifie qu’au lieu de définir ce qui est anormal, les psychologues définissent ce qu’est la santé mentale normale/idéale, et tout ce qui s’en écarte est considéré comme anormal.

Cela nous oblige à décider des caractéristiques que nous considérons comme nécessaires à la santé mentale. Jahoda (1958) a défini six critères permettant de mesurer la santé mentale :

  • Une vision positive de soi
  • Capacité de croissance et de développement
  • Autonomie et indépendance
  • Perception exacte de la réalité
  • Amitiés et relations positives
  • Maîtrise de l’environnement – capacité à répondre aux diverses exigences des situations quotidiennes

Selon cette approche, plus ces critères sont satisfaits, plus l’individu est en bonne santé.

Limites

Il est pratiquement impossible pour un individu d’atteindre toutes les caractéristiques idéales en permanence. Par exemple, une personne peut ne pas être « maître de son environnement » mais être heureuse de sa situation.

L’absence de ce critère de santé mentale idéale n’indique pas qu’elle souffre d’un trouble mental.

Ethnocentrique

L’ethnocentrisme, dans le contexte de la psychologie, désigne la tendance à considérer sa propre culture ou son propre groupe ethnique comme la norme, et à juger les autres cultures, valeurs, comportements et croyances sur la base de ces normes. I

Les hommes blancs de la classe moyenne élaborent la plupart des définitions de l’anormalité psychologique. Il a été suggéré que cela pouvait conduire à ce qu’un nombre disproportionné de personnes appartenant à certains groupes soient diagnostiquées comme « anormales »

Par exemple, au Royaume-Uni, la dépression est plus souvent identifiée chez les femmes, et les Noirs sont plus susceptibles que leurs homologues blancs d’être diagnostiqués comme schizophrènes.

De même, les personnes issues de la classe ouvrière sont plus susceptibles d’être diagnostiquées comme souffrant d’une maladie mentale que celles issues de milieux non manuels.

Modèles d’anormalité

models of abnormality

Modèle comportemental de l’anormalité

Les béhavioristes pensent que nos actions sont déterminées en grande partie par les expériences que nous vivons dans la vie plutôt que par la pathologie sous-jacente des forces inconscientes.

L’anormalité est donc considérée comme le développement de modèles de comportement considérés comme inadaptés (c’est-à-dire nuisibles) pour l’individu.

Le béhaviorisme affirme que tout comportement (y compris anormal) est appris de l’environnement (nurture) et que tout comportement qui a été appris peut également être « désappris » (c’est ainsi que l’on traite les comportements anormaux).

L’approche comportementale met l’accent sur l’environnement et sur la manière dont le comportement anormal est acquis par le conditionnement classique, le conditionnement opérant et l’apprentissage social.

Le conditionnement classique expliquerait le développement des phobies. L’objet redouté (par exemple, une araignée ou un rat) est associé à la peur ou à l’anxiété dans le passé. Le stimulus conditionné suscite par la suite une puissante réaction de peur caractérisée par l’évitement de l’objet redouté et l’émotion de peur chaque fois que l’on rencontre l’objet.

Les environnements d’apprentissage peuvent renforcer (conditionnement opérant) les comportements problématiques. Par exemple, une personne peut être récompensée pour ses crises de panique en recevant l’attention de sa famille et de ses amis, ce qui aurait pour effet de renforcer le comportement et de l’intensifier plus tard dans la vie.

Notre société peut également fournir des modèles déviants inadaptés auxquels les enfants s’identifient et qu’ils imitent (cf. théorie de l’apprentissage social).

Perspective cognitive du comportement en matière de santé mentale

L’approche cognitive part du principe que les pensées d’une personne sont responsables de son comportement. Le modèle traite de la manière dont les informations sont traitées dans le cerveau et de l’impact de ce traitement sur le comportement.

Les hypothèses de base sont les suivantes :

  • Un comportement inadapté est causé par des cognitions erronées et irrationnelles.
  • C’est la façon dont vous envisagez un problème plutôt que le problème lui-même qui est à l’origine des troubles mentaux.
  • Les individus peuvent surmonter les troubles mentaux en apprenant à utiliser des cognitions plus appropriées.

L’individu est un processeur actif d’informations.

C’est la façon dont une personne perçoit, anticipe et évalue les événements, plutôt que les événements eux-mêmes, qui aura un impact sur le comportement.

On pense généralement qu’il s’agit d’un processus automatique ; en d’autres termes, nous n’y pensons pas.

Chez les personnes souffrant de problèmes psychologiques, ces processus de pensée ont tendance à être négatifs et les cognitions (c’est-à-dire les attributions, les erreurs cognitives) sont inexactes :

Ces cognitions provoquent des distorsions dans la façon dont nous voyons les choses ; Ellis a suggéré que c’était par le biais d’une pensée irrationnelle, tandis que Beck a proposé la triade cognitive.

Perspective médicale / biologique du comportement en matière de santé mentale

Le modèle médical de la psychopathologie considère que les troubles ont une cause organique ou physique. Cette approche se concentre sur la génétique, les neurotransmetteurs, la neurophysiologie, la neuroanatomie, la biochimie, etc.

Par exemple, en termes de biochimie, l’hypothèse de la dopamine soutient que des niveaux élevés de dopamine sont liés aux symptômes de la schizophrénie.

Selon cette approche, les troubles mentaux sont liés à la structure physique et au fonctionnement du cerveau.

Par exemple, des différences dans la structure du cerveau (anomalies dans le cortex frontal et préfrontal, ventricules élargis) ont été identifiées chez les personnes atteintes de schizophrénie.

Le modèle diathèse-stress

Selon le modèle diathèse-stress, l’émergence d’un trouble psychologique nécessite d’abord l’existence d’une diathèse, ou d’une prédisposition innée à ce trouble chez un individu, puis d’un stress, ou d’un ensemble de circonstances difficiles de la vie qui déclenchent ensuite le développement du trouble.

Dans le modèle diathèse-stress, on pense que ces événements de vie difficiles interagissent avec les dispositions innées des individus pour faire émerger les troubles psychologiques.

Par exemple, des expériences traumatisantes vécues au début de la vie, comme la perte d’un parent, peuvent agir comme des prédispositions de longue date à un trouble psychologique. En outre, les traits de personnalité tels qu’un niveau élevé de neuroticisme sont parfois qualifiés de diathèses.

En outre, les personnes ayant des prédispositions innées plus importantes à un trouble peuvent avoir besoin de moins de stress pour que ce trouble se déclenche, et vice versa.

Ainsi, le modèle diathèse-stress explique comment les troubles psychologiques peuvent être liés à la fois à la nature et à l’inné et comment ces deux composantes peuvent interagir l’une avec l’autre (Broerman, 2017).

Perspective psychodynamique du comportement en matière de santé mentale

Les principales hypothèses comprennent la croyance de Freud selon laquelle l’anormalité provient de causes psychologiques plutôt que de causes physiques, que les conflits non résolus entre le ça, le moi et le surmoi peuvent tous contribuer à l’anormalité, par exemple :

  • Unmoi faible: les personnes bien adaptées ont un moi fort qui peut faire face aux exigences du ça et du surmoi en permettant à chacun de s’exprimer au moment opportun. Si le moi est affaibli, le ça ou le surmoi, selon celui qui est le plus fort, peut dominer la personnalité.
  • Pulsions du moi non contrôlées : si les pulsions du moi ne sont pas contrôlées, elles peuvent s’exprimer par un comportement autodestructeur et immoral. Cela peut entraîner des troubles tels que des troubles de la conduite dans l’enfance et un comportement psychopathique [dangereusement anormal] à l’âge adulte.
  • Surmoi trop puissant: un surmoi trop puissant, et donc trop dur et inflexible dans ses valeurs morales, restreindra le ça à un point tel que la personne sera privée même des plaisirs socialement acceptables. Selon Freud, cela créerait une névrose, qui pourrait s’exprimer dans les symptômes des troubles anxieux, tels que les phobies et les obsessions.

cause of anxiety

Freud pensait également que les expériences de la petite enfance et les motivations inconscientes étaient responsables des troubles.

unconscious motives for abnormal behavior

Un autre point de vue : La maladie mentale est une construction sociale

Depuis les années 1960, les antipsychiatres affirment que la notion d’anormalité ou de trouble mental n’est qu’une construction sociale utilisée par la société.

Les antipsychiatres les plus connus sont Michel Foucault, R.D. Laing, Thomas Szasz et Franco Basaglia. Voici quelques observations qui ont été faites :

  • La maladie mentale est une construction sociale créée par les médecins. Une maladie doit être une pathologie biologique objectivement démontrable, ce qui n’est pas le cas des troubles psychiatriques.
  • Les critères de la maladie mentale sont vagues, subjectifs et sujets à des interprétations erronées.
  • La profession médicale utilise diverses étiquettes, par exemple dépressif et schizophrène, pour exclure les personnes dont le comportement n’est pas conforme aux normes de la société.
  • Les étiquettes et les traitements peuvent être utilisés comme une forme de contrôle social et représentent un abus de pouvoir.
  • Le diagnostic soulève des questions d’intégrité médicale et éthique en raison des liens financiers et professionnels avec les sociétés pharmaceutiques et les compagnies d’assurance.

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